samedi 23 mars 2013

Environnement économique et juridique - Chapitre 8


Chapitre 8: Les relations de travail

I) Les principe généraux du droit du travail
Introduction

Le contrat de travail est un accord par lequel une personne s'engage, en qualité de salarié et moyennant une rémunération, à effectuer une prestation de travail pour le compte d'une autre personne, l'employeur. Le salarié devient le subordonné de l'employeur.
Il y a trois éléments essentiels dans un contrat: la prestation de travail, le salaire et le lien de subordination.

A) La formation du contrat de travail
1) Les conditions de fond

Comme tous les contrats, le contrat de travail est soumis aux quatre conditions générales de validité. Le consentement libre et sans vice (dol, erreur, violence), la capacité juridique, l'objet licite et la cause licite.

2) Les conditions de forme

L'établissement d'un écrit dépend de la nature du contrat de travail, c'est-à-dire que l'écrit est obligatoire pour les contrats spécifiques comme les CCD, les contrats d'apprentissage, les contrats d'intérim, etc...
Pour le CDI l'écrit n'est pas obligatoire selon le code du travail, même s'il est fortement recommandé. L'union européenne, elle, demande un écrit pour tous les contrats.

B) Les caractéristiques du contrat de travail
1) La classification

Classification du contrat de travail

-Il est bilatéral : les deux parties ont des obligations. L'employeur paye le salaire et l'employé effectue le travail demandé.
-A titre onéreux : il y a une contrepartie (rémunération contre prestation de travail).
-Commutatif : les prestations sont fixées lors de la signature du contrat.
-Consensuel : l'écrit n'est pas toujours obligatoire.
Ex : CDI

-Principal : il existe par lui-même.
-Successif : plusieurs étapes.
-Théoriquement de gré à gré, mais souvent d’adhésion.

2) Le lien de subordination

Le lien de subordination consiste dans l'obligation du salarié de se soumettre au pouvoir de discipline de l'employeur.
La subordination existe et se manifeste par :
-le travail dans un service « organisé ».
-les horaires et le lieu de travail sont fixés par l'employeur.
-l'employeur donne des ordres, des directives et contrôle le travail.
-l'employeur peut sanctionner son salarié.
-le salarié utilise le matériel de l'entreprise.
Ex : Si le lien de subordination n'est pas clairement définit, c'est l'URSSAF qui devra établir l'existence de ce lien. La société qui emploie le salarié devra alors payer les cotisations à l'URSSAF.

C) Les clauses contractuelles
1) La période d'essai

C'est une période marquant le début du contrat de travail et durant cette période le contrat peut être librement rompu par les deux parties (salarié et employeur).
Ainsi si le travail ne convient pas, le salarié ou l'employeur peuvent y mettre fin immédiatement sans justification, sans pré-avis et sans procédure (indemnité, etc...).
La loi reste silencieuse sur la durée de la période d'essai, elle dit juste que la durée doit être réglementée.
Ex : On admet au maximum un mois pour un poste de base, et six mois pour un cadre.

2) La clause de non-concurrence

La clause de non-concurrence est une disposition du contrat de travail par laquelle l'employeur interdit au salarié de travailler pour un concurrent ou d'ouvrir un établissement similaire après la rupture du contrat de travail.
Cette clause est valable sous certaines conditions :
-elle doit être écrite.
-elle doit être limitée dans le temps et dans la zone géographique.
-elle ne doit pas être excessive (Ex : 10 ans dans toute l'Europe).
-l'employeur doit payer une contre-partie financière.

C'est le juge qui vérifie la validité des clauses de non-concurrence. La justice essaye de limiter et d'encadrer les clauses de non-concurrence pour protéger le salarié, et lui permettre la liberté du travail.

3) La clause de mobilité

La clause de mobilité est une disposition insérée dans le contrat de travail par laquelle le salarié s'engage par avance à accepter tous changements géographiques de son lieu de travail.
Ex : Mutation.

La loi fait en sorte que cette clause ne soit pas un abus de droit ou un détournement de pouvoir de l'employeur. Elle veille pour limiter les abus.

4) La clause de dédit-formation

La clause de dédit-formation est une disposition du contrat de travail par laquelle l'employeur ayant fait bénéficié à son salarié d'une formation coûteuse, exige le remboursement de cette formation en cas de démission.

D) Les obligations des parties

Employeur
Salarié
Droits
Obligations
Droits
Obligations
-Pouvoir de direction (ordres-directives)
-Il fixe le réglement
Ex: Ne pas fumer
-Pouvoir disciplinaire (sanction)
-Déclarer les salaires aux caisses (URSSAF)
-Verser le salaire
-Payer les cotisations
-Fournir le travail convenu
-Respecter la législation
Ex: Congés payés
-Percevoir le salaire convenu
-Bénéficier de la législation du travail du travail
Ex: En cas de licenciement
-Être déclaré aux caisses
Ex: L'URSSAF
-Bénéficier de la protection sociale du régime général des salariés
Ex: Retraite, assurances, maladies, chômage)
-Exécuter le travail convenu
-Prendre soin du matériel
-Respecter le secret professionnel
-Travailler de bonne foi et être loyal



II) Les différents types de contrat de travail

Le CDI est considéré par la loi comme le contrat de droits communs (contrat normal). Tous les autres contrats sont considérés comme des exceptions. Dans la réalité les choses sont différentes.
Ex : Un CDD est souvent utilisé pour une première embauche.


A) Le contrat de droit commun : le CDI (contrat à durée indéterminée)

Le CDI est le contrat de travail de droit commun. Comme son nom l'indique, il est conclu pour une durée indéterminée. Il peut être rompu à tout moment :
-À l'initiative de l'employeur ce sera le licenciement.
-À l'initiative du salarié ce sera la démission.
-Par un accord entre le salarié et l'employeur, ce sera la rupture conventionnelle.

La rupture à l'initiative de l'employeur (licenciement) est soumise à des règles strictes. Le licenciement doit respecter une procédure et reposer sur des causes réelles et sérieuses. Sinon l'employeur risque d'être condamné à verser de lourdes indemnités. La démission est libre, le salarié doit juste respecter le préavis.

Remarques : Le salarié sous CDI est considéré comme moins vulnérable, ce qui explique que les règles soient plus souple en matière d'écrit. En effet un simple document avec quelques mentions suffit.
À l'inverse le salarié sous CDD est très vulnérable.

B) Les contrats atypiques
1) Le CDD (contrat à durée déterminée)

Le CDD est un contrat de travail comportant un terme (une date de fin) à l'arrivée duquel il prend automatiquement fin. Comme tous les contrats le CDD doit répondre aux quatre grandes conditions de validité (consentement libre et sans vice, capacité juridique, objet et cause licites).Le CDD doit obligatoirement se faire à l'écrit avec des mentions obligatoires (date de fin de contrat, raison de la mission, etc...).
Les cas de recours au CDD sont strictement limités par la loi :
-remplacement d'un salarié absent.
-accroissement temporaire de l'activité.
-emploi saisonnier.
-travaux urgents.

Le salarié en CDD bénéficie de différents avantages :
-le CDD ne peut pas être rompu, sauf accord entre les parties, pour faute grave, force majeure ou si le salarié est embauché en CDI.
Si la rupture est abusive, le patron devra payer les mois restants non-travaillés.
-à la fin du CDD le salarié perçoit une indemnité de 10% de toute la rémunération perçue durant le contrat.
-il perçoit 10% des congés payés.
-la période d'essai est plus courte.
La loi donne tous ces avantages pour compenser la précarité.

Le CDD ne peut être renouvelé qu'une seule fois (deux CDD maximum), la durée totale ne peut pas dépasser 18 mois sauf cas exceptionnels. Un délai de carence doit être respecté entre es deux contrats. Si l'employeur ne respecte pas la législation, le CDD est requalifié en CDI et l'employeur est obligé de le garder.

Le CDD est très inconfortable pour le salarié car il n'aura plus d'emploi à la fin du CDD et aura également du mal à obtenir des prêts à la banque et à trouver un appartement. Au contraire les employeurs ont tendance à utiliser les CDD pour plus de flexibilité. Souvent les CDD permettent de tester les salariés.

2) Le CTT (contrat de travail temporaire ou intérim)



Pour le travail temporaire il y a trois intervenants : l'intérimaire, l'ETT (agence intérim) et l'entreprise utilisatrice.
Deux contrats vont lier les intervenants : le CTT entre l'intérimaire et l'ETT, c'est le contrat de travail. Le travailleur intérimaire est embauché et rémunéré par l'ETT. Un contrat de mise à disposition entre l'entreprise utilisatrice et l'ETT, c'est un contrat de prestation de service.


Avantages
Inconvénients
Salarié -Rémunération plus importante (+10% de précarité et +10% de congés payés).
-Expériences nombreuses, forte capacité d'adaptation.
-Possibilité d'embauche définitive.
-Instabilité du travail (précarité).
-Se remettre en question pour chaque nouveau poste.
-Plus d'accidents du travail que les salariés permanents.
Entreprise utilisatrice -Forte flexibilité (répond très rapidement)
-Aucun frais administratif (pas de fiche de paie).
-Coût important
-Intérimaire pas motivé (parfois)
ETT -Marché porteur (fonctionne bien). -Frais de recrutement
-Risque de perte des salariés si embauche par l'entreprise utilisatrice.
Comparaison CDD et CTT
Points communs
Différences
-Les deux sont précaires.
-La protection est la même pour les deux types de contrat (durée, écrit, etc...)
-Même indemnités (10% congés payés, etc...)
-Le CTT met en relation trois personnes et nécessite deux types de contrat.
-Le CDD met en relation deux personnes et nécessite un contrat.

3) Le contrat d'apprentissage

Le contrat d'apprentissage est un contrat de travail par lequel le salarié est alternativement en entreprise et en formation. Il lui permet d'acquérir une expérience pratique et de valider un diplôme.
Il est à durée déterminée et permet à l'employeur de bénéficier d'avantages financiers.

Avantages
Inconvénients
Salarié
-Acquisition d'une expérience pratique et d'un diplôme.
-Possibilité d'embauche définitive en fin de contrat.
-Cotisations pour la retraite.
-Précarité du contrat (que faire à la fin du contrat?).
-Rémunération inférieure au SMIC (selon les patrons).
Employeur
-Avantages financiers (exonération de certaines charges).
-Aide de l'état.
-Rémunération inférieure au SMIC.
-Possibilité d'embauche définitive d'un salarié bien formé.
-Demande du temps pour le former et l'encadrer.

4) Les contrats aidés

Les contrats aidés sont des contrats de travail par lesquels les pouvoirs publics favorisent l'embauche des personnes les plus exposées au chômage. Ils accordent à l'employeur des avantages financiers (prime à l'embauche, réduction des charges sociales...).
Ces contrats concernent essentiellement des personnes peu qualifiées, des chômeurs de longue durée, des personnes handicapées, etc...
Ex : le contrat de professionnalisation est un contrat aidé (formation et aides de l'état).

5) Le contrat de travail à temps partiel

C'est un contrat de travail qui prévoit une durée inférieure à la durée légale ou à la durée conventionnelle.
Contrat à temps partiel
Salarié
Employeur
+ Plus de temps libre
+ Moins de stress
+ Peut être un CDI

- Moins de salaire
- Horaires irréguliers
- Aucune majoration en-dessous d'un certain seuil
+ Moins de charges
+ Plus de flexibilité

- Les salariés sont peu impliqués
- Il doit quand même faire un contrat écrit
- Les heures complémentaires sont limitées
- Doit informer huit jours à l'avance d'un changement d'horaire (selon les conventions)

vendredi 22 mars 2013

Environnement économique et juridique - Chapitre 7


Chapitre 7: Les accords de coopération dans le domaine industriel et commercial

Introduction: L'impartition

L'impartition peut se définir comme une politique de coopération entre les différents partenaires. Elle peut prendre plusieurs formes:
-la sous-traitance: une entreprise (donneur d'ordre) confie à une autre entreprise un travail sur mesure selon un cahier des charges.
-la coproduction: plusieurs partenaires s'engagent à traiter une affaire, ou à réaliser des travaux complexes.
Ex: La réalisation d'un pont.

-la concession.
-la franchise.
-Etc...

I) L'externalisation

L'externalisation correspond au transfert d'une activité ou d'une fonction de l'entreprise à des prestataires de services extérieurs à celle-ci. Elle peut alors se recentrer sur son activité principale, elle fait faire le reste par des partenaires extérieurs.
Ex: Livraison, gardiennage, comptabilité, maintenance, informatique, SAV, logistique, etc...

Externalisation
Avantages
Inconvénients
-Recentrage sur le savoir faire de base de l'entreprise.
-Meilleure qualité en s'adressant aux meilleurs prestataires du marché.
-Gestion de l'entreprise plus facile (personnel).
-Meilleure réactivité pour résoudre un problème ou répondre à une demande.
-Coût des salariés plus faible chez le sous-traitant (souvent).
-Gestion flexible des ressources humaines, en cas de problème il suffit de ne pas renouveler les contrats avec les prestataires de services (pas de licenciement).
-L'entreprise est dépendante de ses fournisseurs.
-Elle prend le risque de perdre son savoir faire, au profit des fournisseurs.
-Coût social en phase d'externalisation (licenciement interne au profit des sous-traitants).
-En cas de partenaire peu fiable, la qualité peut baisser.

II) Les accords industriels
A) La sous-traitance

Définition: La sous-traitance est un contrat par lequel une entreprise, appelée "donneur d'ordre", confie à une autre entreprise, appelée "preneur d'ordre" ou "sous-traitant", la réalisation de sa production en fonction d'un cahier des charges.
On distingue deux grands types de sous-traitance:
-La sous-traitance de spécialité.
Ex: Grand constructeur automobile confie la construction des sièges auto à une entreprise spécialisée dans le domaine.

-La sous-traitance de capacité.
Ex: Un fabricant de chaussures doit répondre à une grosse commande rapidement. Il n'a pas la capacité de production nécessaire, il sous-traite donc une partie de la production.


Avantages
Inconvénients
Donneur d'ordres
-Bonne qualité: si très bon sous-traitant (spécialisé).
-Externalisation des risques: en cas d'arrêt ou de diminution de la production, il diminue les commandes au sous-traitant.
-Réduction des coûts en cas de délocalisation.
-Recentrage sur le métier (activité) principal(e), le reste est fait à l'extérieur.
-Grande réactivité: on peut changer de sous-traitant rapidement.
-Grande flexibilité: grâce aux sous-traitants on peut répondre à une demande exceptionnelle.
-Risque de dépendance par rapport au sous-traitant, si retard de production ou de livraison.
-Mauvaise qualité si mauvais sous-traitant.
-Suppression à long terme de l'outil de production, avec des risques pour l'image de marque.
-Coût humain à cause des suppressions de postes ou des délocalisations.
-Coût supplémentaire: transport, douane...
-Sous-traitant peut devenir un concurrent.
Sous-traitant
-Partenariats et débouchés importants où les clients sont souvent de grandes entreprises. Il leur suffit de produire, ils n'ont pas à chercher les débouchés. Ils peuvent réduire la fonction commerciale.
-Spécialisation: Ils se spécialisent sur une production qu'ils connaissent très bien.
-Dépendance très forte envers le donneur d'ordre. Le sous-traitant peut se retrouver sans travail avec des machines à l'arrêt et des salariés au chômage technique.
-Poids de la flexibilité car il doit répondre très rapidement aux commandes.
-Compétition avec les autres sous-traitants car le donneur d'ordres peut changer à tout moments d'avis.
-Travail d’exécution: le sous-traitant doit répondre aux commandes du donneur d'ordres.

B) La coopération industrielle

La coopération industrielle entre les entreprises est possible. Cela leur permet de réaliser des économies d'échelles. Le consommateur peut ainsi espérer avoir un prix d'achat plus bas.
Malgré cette coopération sur un produit ils restent concurrents sur le marché grâce à leurs produits finis.
Ex: Moteur diesel fabriqué et commercialisé par trois constructeurs automobiles.

III) Les accords de distribution
A) La franchise

La franchise est un contrat par lequel un commerçant indépendant (le franchisé) exploite un produit ou un service et les méthodes de commercialisation mises au point par une autre personne (le franchiseur), moyennant finance.
Ex: Mc Donalds, Dessange, Afflelou.

Franchiseur
Franchisé
+Il fait connaître sa marque.
+Il communique son savoir-faire et ses produits rapidement.
+Permet une extension géographique rapide.
+Coûts d'investissement assez réduits et partagés avec le franchisé.
+Rentrée régulière d'argent (royalties).
+Paiement de droits d'entrée par le franchisé.
-Il peut se tromper dans le choix des franchisés avec un risque de perte de l'image de marque.
-Coût du recrutement des franchisés.
-Perte de contrôle sur le produit.
+Il travaille avec la notoriété du franchiseur.
+Il bénéficie d'une assistance à la vente et à la gestion.
+Il bénéficie d'une campagne publicitaire du franchiseur.
+Il est plus crédible face aux banque.
-Coût élevé (droit d'entrée et royalties).
-Il manque de liberté (formation,    directive à suivre).
-Il doit signer la clause de non-concurrence dans son contrat.

B) La concession

La concession est un contrat par lequel un fournisseur (le concédant) réserve la vente de ses produits à un commerçant indépendant (le concessionnaire).
Le plus souvent, le concessionnaire bénéficie d'une exclusivité géographique (c'est le seul à vendre un produit sur un territoire donnée).
Le concessionnaire accepte les contrôles (commercial, comptable, etc...) du concédant et s'engage à vendre un quota de produits. Cela se retrouve surtout dans le domaine automobile, et dans les domaines où les produits demandent un suivi produit important (agricole, automobile, photocopieur...). Le concessionnaire se rémunère par une marge sur les produits vendus. Il n'y a pas de redevance annuelle à payer comme pour la franchise.

IV) Les structures de coopération: le GIE, le GEIE

GIE: Groupement d'Intérêt Économique
GEIE: Groupement Européen d'Intérêt Économique

Le GIE est un groupement d'entreprise dont le but est de faciliter l'activité économique de ses membres. Avec le GIE les entreprises mettent en commun des activités et des moyens.
Ex: Laboratoire de recherche en commun.

Le GIE ne réalise pas de bénéfices pour lui-même, mais dans l'intérêt de ses membres.
Ex: Plusieurs producteurs de vin de Bergerac ont formé un GIE (coopérative vinicole, comptoir agricole) pour pouvoir exporter et participer à des salons.

Le GIE a un fonctionnement relativement souple, il contribue à la coopération inter-entreprises, tout en leur permettant de rester indépendants.

Le GEIE favorise la coopération inter-entreprises au niveau européen.

V) Les organes de contrôle de la concurrence

DGCCRF: Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des fraudes.

La DGCCRF est une administration française qui dépend du ministère de l'économie.C'est avant tout une administration de contrôle et de police économique. Elle lutte activement contre la contre-façon et veille à la qualité et à la sécurité des produits.
Ex : Contrôle des jouets, de l'alimentation, etc...

La DGCCRF compte environ 3000 personnes.

L'autorité de la concurrence est un organisme administratif indépendant et a pour but d'assuré le respect de l'ordre public économique. Il est composé de 17 membres nommés par le ministre de l'économie. Il est principalement charger de réprimer les pratiques anticoncurrentielles des entreprises.
Ex : Ententes, abus de position dominante, etc...

Il peut infliger des amendes aux entreprises.

Au niveau européen c'est la commission européenne qui est chargée des contrôles et de vérifier les pratiques anticoncurrentielles. Elle peut également infliger des amendes.

Au niveau mondial c'est l'OMC (organisation mondiale du commerce) qui vérifie les pratiques illégales. Mais elle a seulement le pouvoir de dénoncer de telles pratiques.

Remarque de vocabulaire : la filialisation, la participation, le groupe.


On parle de participation quand une société détient des parts dans une autre société inférieures à 50%.
On parle de filiale quand une société détient plus de 50% des parts d'une autre entreprise.
La société mère est celle qui assure la direction du groupe. Elle définit les grandes orientations stratégiques conformément à un objectif commun décidé par l'ensemble du groupe. Parfois la société mère n'a aucune activité productive, il s'agit alors d'une société purement financière appelée HOLDING.








samedi 9 mars 2013

Réalisation - Séquence 1

Séquence 1: L'éclairage


En agissant sur l'éclairage on peut diminuer la consommation électrique d'un pays. Les nouvelles technologies (LED, fluocompacte, etc...) offrent un nouveau marché et de nouvelles perspectives.


La RT 2012 (réglementation thermique) impose une consommation électrique maximum par m² liée à l'éclairage. L'existence récente de cette RT 2012 permet des opportunités pour la vente d'éclairage performants.


Le gain possible grâce aux économies d'énergies est moins important (on ne peut agir que sur 10 à 15% de la consommation). Ce gain est moins important mais néanmoins non négligeable. La RT 2012 s'applique également.


On peut agir sur plusieurs choses pour diminuer la consommation en énergie. Le coût global (TCO en anglais) va englober le prix d'achat plus les coûts d'entretien ou de changement de pièce.


Dans le coût global on fait la différence entre lampes classiques et fluocompactes. 
Luminescence: utilisée pour les enseignes lumineuses et l'éclairage routier. 
LED: Supplantent les autres familles progressivement.


Cette lampe à incandescence disparaît à partir du 30/12/12, plus aucune lampe ne pourra être vendue. C'est son faible rendement (95% de l'énergie est transformée en chaleur) qui va lui faire défaut.


Elle a longtemps été utilisée pour l'éclairage indirect. Elles ont un meilleur rendement lumineux que la lampe à incandescence classique même si celui-ci reste faible (93% de l'énergie est transformée en chaleur). 


Ce tube fluorescent est très utilisé pour l'éclairage industriel, dans les magasins, les bureaux, les écoles, etc... Deux raisons elles ont un très bon rendement 80 lm/W et une très grande durée de vie (15 000 h). Le rendement peut être amélioré grâce aux ballasts électronique.


De plus en plus utilisées en remplacement des lampes à incandescence, elles restent controversées. Elles génèrent des champs magnétiques et sont composées de mercure et elle perturbe le réseau électrique. Elles ne remplaceront donc pas tout à fait les lampes à incandescence.


Il sont particulièrement utilisés pour les enseignes lumineuses et ils ont tendance à disparaître au profit des LEDs. Malheureusement la gamme de couleur est réduite car la couleur est définie grâce au gaz présent dans le tube (1 gaz = 1 couleur).


Durée de vie 28 000 heures. Utilisées principalement pour l'éclairage des routes ou les projecteurs de cinéma. Son principal avantage est sa durée de vie.


C'est l'avenir en terme d'éclairage mais il reste un nombre important de problème à régler: la puissance, le coût et la qualité de la lumière.


Ce tableau est en constante évolution en fonction des avancées technologiques. 




L'indice de rendu des couleur est égal à 100. On se base sur le rendu du Soleil pour décliner les couleurs des ampoules.

Exercice: Distance Terre-Soleil: 150 millions de km.
Vitesse de la lumière: 3.0*10^5 km/s
=> Combien de temps mettent les rayons du Soleil pour nous parvenir?
  

On remarquera que certaines lampes éclairent mieux à certaines couleurs que d'autres. Elles émettent plus de lumière à un certaine longueur d'onde. Le spectre lumineux des lampes fluo-compacte est de couleur dite "chaude".


Les fabricants de LED donnent souvent comme caractéristiques l'intensité lumineuse et d'autres le flux lumineux. Ces deux valeurs ne sont pas comparables. Pour connaître le flux lumineux d'une LED il faut connaître son angle solide.



On retrouve les trois notions essentielles en éclairage: la luminance, l'intensité lumineuse et l'éclairement.


Cette donnée est intégrée dans les logiciels de calcul d'éclairage (comme Dialux). C'est une caractéristique important d'une lampe.


Lorsque la lampe émet uniformément dans tout le spectre visible, l'IRC se rapproche de 100. L'exemple de gauche aura un IRC plus important que celui de droite.