mardi 10 décembre 2013

Management Commercial - Chapitre 6

Chapitre 6: Statistiques: Position et dispersion

I) Les paramètres de position

Ces paramètres sont des valeurs qui permettent une visualisation globale d'une série statistique.

1) Le mode

C'est la valeur de la classe qui présente l'effectif le plus élevé.

2) La moyenne

Soit xi les observations variant de 1 à n et n le nombre d'observations.

Moyenne arithmétique pondérée

3) La médiane

La médiane est la valeur de la variable telle que 50% des effectifs ont une valeur inférieure à cette médiane et 50% des effectifs ont une valeur supérieure.

II) Les paramètres de dispersion

Ces paramètres sont des valeurs qui caractérisent le plus ou moins grand étalement d'une série statistique. Ils permettent d'étudier la dispersion des données autour de la moyenne.

1) Etendue ou range

C'est la différences entre les valeurs extrêmes de la variable.

2) Les quartiles, déciles, centiles

Valeurs pour lesquelles on a classé la population:
-25%, 50% et 75% (1er quartile, 2e quartile ou médiane, 3e quartile),
-10%, 20% (1er décile, 2e décile...),
-1%, 2% (1er centile, 2e centile...).
Les calculs algébriques se font comme pour la médiane par interpolation linéaire.

3) La variance et l'écart-type

La variance est la moyenne des carrés des écarts des valeurs de la série par rapport à la moyenne.

Variance:

L'écart-type est la racine carrée de la variance

4) La fréquence

La fréquence est le nombre d'effectif de chaque classe sur la somme des effectifs.

5) Type de variable

Quand une variable prend une valeur identifiée finie, elle est dite discrète.
Quand une varaible prend une multitude de valeurs (intervalles), elle est dite continue.

mercredi 9 octobre 2013

Réalisation - Séquence 1

Séquence 1: La sécurité des machines

Les machines que vous vendez présentent des risques pouvant engendrer des blessures plus ou moins importantes. Tout au long du cycle de vie d'une machine, elle peut se révéler dangereuse pour les utilisateurs.

La directive machine: le constructeur de machines a une obligation de conformité a cette directive européenne applicable depuis janvier 1995. Cette directive, entrée dans les lois françaises, est traduite dans les termes techniques par un ensemble de normes européennes harmonisées (EN...). Le respect de ces normes implique que la directive machine est respectée.

Pour tous les risques on peut se protéger en formant le personnel aux risques machines.

Cisaillement
Exemples: Scies, cisailles, découpe de carton, massicot, guillotine; cutter, meule...
Moyens de protection: Gants, carter de sécurité, capteurs, commande bi-manuelle, rangement des outils, guides et butées.

Happement
Exemples: Moteur (courroie), perceuse, tour, presse à papier, imprimantes (rouleaux), ventilateur.
Moyens de protection: Carter de protection, gants, capteurs, commande bi-manuelle, guides et butées, ne pas porter d'objets qui pendent.

Choc
Exemples: Engins de manutention, véhicules.
Moyens de protection: Périmètre de sécurité (capteurs ou marquages au sol), casque, capot de sécurité, signalisation.

Substance dangereuses
Exemples: Gaz, vapeur de plastique, peinture, azote, chlore, acides.
Moyens de protection: Masque, lunettes, casque à visière, gants, blouse, capot sur machines.

Brûlures
Exemples: Métal chaud, eau chaude, huile, électricité (arc électrique), chalumeau.
Moyens de protection: Masque, lunettes, blouse, gants.

Écrasement
Exemples: Presses, ponts, chute d'objets, véhicules, tables de découpe, portes, portail.
Moyens de protection: Barrière (immatérielle, matérielle), capteurs, chaussures de sécurité.

Électrisation
Exemples: Isolation défaillante, machines non reliées à la terre ou avec carcasse métallique.
Moyens de protection: Capotage, éloignement, EPI, vérification d'absence de tension, consignation.

Catégories des commandes relatives à la sécurité.
Estimation du risque
Gravité de la lésion
Exposition au phénomène dangereux
Évitement du phénomène dangereuse
Catégorie
B
1
2
3
4
Légère------------------------------------------------------------------------------------------->





Sérieuse-------------------->
Rare------------------------->
Possible--------------------->





Impossible------------------>





Fréquente------------------>
Possible--------------------->





Impossible------------------>





Catégories: Préférable / Possible / Excessive

Catégorie B
La fonction de sécurité peut être perdue en cas de défaut.
Catégorie 1
La fonction de sécurité est plus fiable.
La fonction de sécurité peut être perdue en cas de défaut.
Catégorie 2
La fonction de sécurité peut être perdue en cas de défaut.
La perte de la fonction de sécurité est détectée.
Catégorie 3
La fonction de sécurité est assurée en cas de défaut unique.
La perte de la fonction de sécurité peut se produire dans le ca sd'une accumulation de défauts.
Certains défauts sont détectés.
Catégorie 4
La fonction de sécurité est toujours assurée en cas de défaut.
Tous les défauts sont détectés.

Lorsqu'on double les dispositifs pouvant être défaillants, cela permet d'assurer le fonctionnement du système même si un élément est défaillant: on appelle cela la redondance.

Le module de sécurité permet d'indiquer à l'utilisateur la défaillance d'un élément de sécurité. Il est obligatoire à partir de la catégorie 2. On appelle cela un dispositif d'auto-contrôle.

Les principales causes de défaillance: capteurs avec galets usés, déréglé, contact collé, ressort cassé.

mardi 8 octobre 2013

Environnement économique et juridique - Chapitre 11

Chapitre 11: Le choix d'une forme d'entreprise et les entreprises en difficultés

Introduction

Le chef d'entreprise s'interroge sur la forme juridique de son entreprise:
-à la création de l'entreprise.
-plus tard car il est toujours possible de changer la forme de l'entreprise.
Ex: Une EI peut devenir une SARL.

Avant de créer son entreprise avec sa forme juridique, le chef d'entreprise se posera les questions suivantes:
-de combien d'argent dispose-t-il?
-est-il seul ou sont-ils plusieurs?
-quelle est l'activité de l'entreprise, son envergure?
-souhaite-t-il posséder tous les pouvoirs ou souhaite-t-il les partager?
-dispose-t-il d'un patrimoine important?
-son activité est-elle sûre ou risquée?
-est-il marié, et si oui, quel est son régime matrimonial?
-souhaite-t-il opter pour le régime de salarié ou pour le régime de TNS?

I) Le choix entre entreprise individuelle et entreprise sociétaire



L'entreprise individuelle n'a pas la personnalité juridique, c'est-à-dire qu'elle se confond avec l'entrepreneur individuel.
À l'inverse l'entreprise sociétaire a la personnalité juridique et devient ce qu'on appelle une personne morale.

II) Le choix entre les trois grands types de sociétés
A) La société de personnes

Exemple type: la SNC (société en nom collectif).



Les sociétés de personnes sont fondées sur le critère intuitu personae, c'est-à-dire que la personnalité de l'associé est extrêmement importante. Il faut en effet une parfaite confiance entre associés car les risques financiers pris son très grands.
La responsabilité des associés est en effet indéfinie et solidaire. Cela veut dire que chaque associé répond des dettes de la société sur ses biens personnels et surtout qu'il peut être amené à payer seul toutes ces dettes.

Ex: Associé C peut être amené à tout payer.

Leur capital social est divisé en parts sociales dont la cession n'est pas libre (vente).
Pour vendre des parts sociales il faut l'accord unanime de tous les associés.

Ex: Si la personne D veut acheter des parts de la société il faudrait l'accord de A, B et C.

B) La société de capitaux

Exemple type: la SA (société anonyme).

Elles sont constituées dans le but essentiel de réunir des capitaux, la personnalité des associés n'est pas, en principe, prise en considération. Seul l'argent apporté compte.
Le capital est divisé en actions dont la négociabilité (vente) est en principe libre.
La responsabilité des associés est limitée aux montants de leurs apports.

L'action est un titre de propriété qui représente une part du capital d'une société anonyme. L'action donne droit à deux choses:
-un dividende = bénéfice distribué par l'entreprise chaque année à ces actionnaires.
-un droit de vote aux assemblées générales de la société.

C) Une société mixte: la SARL (société à responsabilité limitée)

La SARL combine les avantages de la société de capitaux et de la société de personnes:
-comme pour la SA, la responsabilité est limitée au montant de l'apport.
-comme pour la société de personne, la responsabilité des associés est importante et limitée à 100.
-la vente des parts sociales est soumise à conditions.

III) Les critères
A) Le coût

Le capital de la société représente une garantie pour le créanciers, le fournisseurs, les banques... En cas de problème ils savent qu'une société qui a un gros capital aura plus de chance de les rembourser. Le capital sert aussi à financer les investissements et la trésorerie de l'entreprise. La SARL à 1 euro a pour intérêt de favoriser la création d'entreprise.
Cependant on risque de créer des entreprises très fragiles et qui n'obtiendront pas la confiance des banques et fournisseurs car il n'a pas la garantie d'un capital.

B) La responsabilité

Débiteur: Celui qui doit de l'argent.
Créancier: Celui à qui on doit de l'argent.

L'entreprise individuelle n'a pas la personnalité juridique, cela veut dure qu'il n'y a qu'un seul patrimoine.

Remarque: Une parade existe, c'est l'EIRL qui sépare les patrimoines.

Dans la SNC, les associés ont une responsabilité indéfinie et solidaire. C'est-à-dire que les créanciers peuvent s'adresser à n'importe quel associé pour obtenir le paiement de la totalité des dettes.

Dans la SA, la responsabilité est limitée aux apports. Les patrimoines personnels des associés ne sont pas touchés. Les créanciers devront se contenter de saisir les biens de la sociétés.

C) Les organes de gestion

On appelle organe de gestion les personnes ou groupes de personnes qui assurent le fonctionnement d'une entreprise.
Exemple: Dans la SARL, ce sera le (ou les) gérant(s), dans la SA ce sera le PDG (président directeur général).

Ils assurent la gestion courante de l'entreprise (passation des contrats, embauches, négociations...).
Il ne faut pas confondre les organes de gestion avec les associés (les associés sont propriétaires de l'entreprise). Cependant les associés sont souvent aussi dirigeants des petites entreprises.
Les dirigeants sont nommés et révoqués (virés) par les associés.

D) Les conditions d'entrée et de sortie

On appelle conditions d'entrée et de sorties, la facilité plus ou moins grandes avec laquelle les individus peuvent achetés ou vendre des parts de société:
-Dans la SNC, l'entrée et la sortie (achat ou vente) est très difficile. Il faut l'unanimité des associés à cause du risque pris. (Détails: voir chapitre 10)
-Inversement dans la SA, l'entrée et la sortie sont, normalement, libres (les statuts peuvent prévoir des clauses d’agrément).
-Les conditions d'entrée et de sortie de la SARL sont modérées, les associés peuvent acheter ou vendre des parts, sous conditions d'acceptation des autres associés qui représentent au moins 3/4 du capital.
-La SAS représente un cas à part. Ce n'est pas la loi qui définit les conditions mais les statuts.


EI
SARL et EURL
SA
SNC
SAS
Nombre d'associés /
Entrepreneur individuel
De 2 à 100
EURL: un seul associé
Minimum 7, pas de maximum Minimum 2. Minimum 2.
Exception SASU (société à action simplifiée unipersonnelle)
La responsabilité (les biens) Illimitée (on peut tout perdre) Limitée aux apports Limitée aux apports Illimitée, indéfinie et solidaire Limitée aux apports
Le capital Pas de minimum Minimum 1 €, pas de maximum Minimum 37000 €, si cotée en bourse 225000 € Pas de minimum Montant libre et fluctuant au gré des retraits et des souscriptions nouvelles. Pas de minimum

IV) Les entreprises en difficultés

Le droit des entreprises en difficultés a pour objet de procéder au regroupement de toutes les créances afin d'organiser et de faciliter le règlement des dettes.
Le droit a été fortement modifié par la loi du 26 Juillet 2005 relative à la sauvegarde des entreprises (loi entrée en vigueur le 1er Janvier 2006).
Les deux objectifs principaux sont:
-la sauvegarde de l'emploi
-le remboursement des créanciers (salariés, état, caisses, fournisseurs, etc...)

Le droit a prévu un certain nombre de procédures:


Procédure de conciliation
Procédure de sauvegarde
Redressement judiciaire
Liquidation
Situation de l'entreprise
Absence de cessation de paiement (arrive à payer)
Absence de cessation de paiement (mais les difficultés arrivent)
Cessation de paiement (l'entreprise n'arrive plus à payer: dépôt de bilan)
Cessation de paiement (impossibilité de redresser l'entreprise)
Initiative de la procédure
À l'initiative du dirigeant
À l'initiative du dirigeant
À l'initiative du dirigeant, des créanciers ou du tribunal de commerce
À l'initiative du dirigeant, des créanciers ou du tribunal de commerce
Publicité de la procédure
Confidentiel (secret)
Publication du jugement
Publication du jugement
Publication du jugement
Effet sur les dettes
Aucun effet, sauf accord à l'amiable
Le passif est gelé et traité collectivement (rééchelonnement de la dette)
Le passif est gelé et traité collectivement (rééchelonnement de la dette)
Le passif est gelé, revente de l'entreprise pour rembourser les dettes (bâtiments, camoins...)
Pouvoir de direction
Le chef d'entreprise reste aux commandes
Le chef d'entreprise va être surveillé par un mandataire nommé par le tribunal de commerce
Le chef d'entreprise va être surveillé par un mandataire nommé par le tribunal de commerce
Direction exclusive par la mandataire nommé par le tribunal de commerce
Décision de licenciement économique
L'entreprise
L'entreprise
L'autorisation du tribunal de commerce
Réaliser par le liquidateur judiciaire (nommé par le tribunal de commerce)
Cession (vente) de l'entreprise à des tiers
Décision de l'entreprise
Décision de l'entreprise
Décision du tribunal de commerce
Décision du tribunal de commerce

Développement clientèle - Chapitre 3

Chapitre III: Connaissance des besoins de la clientèle et études de marché quantitatives



Introduction



L'objectif est d'obtenir le informations sur les comportements des individus et d'effectuer des dénombrements. On distingue recensement et sondage:

-le recensement est une enquête où l'on interroge toute la population concernée.

-un sondage est une enquête où l'on interroge une partie de la population qu'on appelle échantillon.



L'échantillon doit être représentatif de la population mère, pour cela il doit avoir une taille suffisante et certaines caractéristiques.



I) L'élaboration du questionnaire

A) Les questions fermées



Dans les questions fermées les diverses modalités de réponse sont prévues à l'avance.

Ex: Parmi toutes les marques d'eau minérale que je vais vous citer, quelles sont celles que vous connaissez ne serait-ce que de nom?

-Evian

-Badoit

-Contrexe

-Vittel

-Quézac



Question fermée Dichotomique



Ex: Êtes-vous marié ? OUI - NON



Avantage: Les questions sont très simple à poser et à exploiter.

Inconvénients: On ne recueille que très peu d'informations.



Question fermée À choix unique



On sélectionne une réponse parmi un nombre limité de réponses possibles, supérieures à deux.

Ex: Êtes-vous propriétaire de votre logement depuis:

-moins d'un an.

-de 2 à 8 ans.

-plus de 9 ans.



Avantages: Simple à poser, simple à comprendre.

Inconvénients: Choix limité pour l'enquête.



Question fermée À choix multiples



Choix d'une ou plusieurs réponses parmi plusieurs réponses possibles.

Ex: Parmi les marques suivantes, quelles sont celle que vous connaissez?


Avantages: Elle est très adapté pour les enquêtes par voie postale.
Inconvénients: La liste proposée peut influencer l'enquêté, il y a un risque de réponse non sincère.

Question avec Classement

On demande à l'enquêté de classer les différentes réponses dans un ordre de préférence.

Ex: Classez par ordre de préférence vos critères de choix d'une grande surface.
-Prix
-Assortiment
-Facilité d'accès
-Accueil
-Qualité
-Autre

Question avec Notation

On demande aux enquêtés d'attribuer une note aux critères proposés.
Ex: Donnez une note de 1 à 10 à chacun des critères suivants:
-Confort
-Esthétique
-Sécurité
-Agrement de conduite
-Consommation
-Puissance
-SAV

Avantages: On laisse une grande liberté d'appréciation, statistiques simples à faire.
Inconvénients: Système ou chaque enquêté a son propre système de notation. Beaucoup de note autour de la moyenne.

dimanche 15 septembre 2013

Environnement économique et juridique - Chapitre 10

Chapitre 10: L'entreprise sociétaire (la société)

Introduction

On oppose souvent l'entreprise sociétaire (une société) à l'entreprise individuelle.
L'entreprise sociétaire est une personne morale créée par un contrat entre plusieurs personnes. Elle se distingue des associés, c'est-a-dire qu'elle devient une ''vraie personne''. Comme toutes les entreprises le but est de réaliser des bénéfices. Les associés s'engagent à faire des apports et à partager les bénéfices et aussi à contribuer aux pertes.

I) Le contrat de société
A) Les conditions de validité générales des contrats

Comme tous les contrats, les contrats de société doivent respecter les quatre conditions de validité de formations des contrats :
-Le consentement libre et sans vices (ni dol, ni erreur, ni violence, ni lésion).
-Les parties doivent avoir la capacité juridique (majeur, ou capables majeurs).
-L'objet doit être licite (légal).
-La cause doit être licite (légale).

Si ces conditions ne sont pas respectées le contrat devient nul et non avenant.

B) Les particularités du contrat de société
1) Les associés

Les associés sont les membres d'un société ils détiennent des parts dans la société (propriétaire). Les associés sont, en principe, au moins deux.
Il y a des exceptions comme l'EURL avec un associé unique.
EURL : Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.
Remarque : L'associé d'une SA (société anonyme) s'appelle un actionnaire.

2) Les apports

Les apports sont les biens mis en commun par les associés et dont la propriété a été transférée à la société. L'associé reçoit des parts sociales (ou actions pour la SA) en contre-partie. Ces parts représentent une fraction du capital de la société.
Il existe trois types d'apports :
-l'apport en numéraire (somme d'argent).
-l'apport en nature (immeuble, voiture).
-l'apport en industrie qui représente une prestation de l'associé (savoir-faire, diplôme).

3) Le but lucratif

Le but lucratif se définie comme la recherche de bénéfice. La répartition des résultats entre les associés est proportionnelle aux apports (60% des parts donne droit à 60% du bénéfice).
L'association et la société s'opposent par leurs buts, l'association poursuit un but non lucratif alors que la société a un but lucratif. Cependant l'association peut faire des bénéfices mais il est interdit de les redistribuer aux membres de l'association.

Remarque : La clause léonine est une clause qui prive plusieurs associés de tous droits aux bénéfices. Cette clause est interdite. Elle est réputée non-écrite. On ne peut pas priver des associés du bénéfice aux profit d'autres associés.

4) L'affectio societatis

Bénéfice : choix entre → le bénéfice reste dans l'entreprise. Il est mis en réserve pour investir (autofinancement).
→ il est distribué aux associés, c'est la dividende.

L'affectio societatis implique l'esprit de collaboration entre les associés, c'est un élément psychologique difficile à définir. Il indique une volonté, un désir de travailler ensemble (entre associés). Ainsi il n'y a pas de subordination entre les associés.

Remarque : L'affectio societatis est très faible dans les sociétés de capitaux comme les SA, où le seul but sera d'avoir le maximum de dividendes. À l'inverse l'affectio societatis sera très important pour les sociétés de personnes comme la SNC (société en nom collectif).


II) Création de la société
A) Les statuts

Les statuts désignent l'acte écrit qui permet de constituer une société ou une association. Ils prévoient les règles de fonctionnement et de constitution de la personne morale.
Les statuts permettent:
-de constituer la société et de permettre son immatriculation au RCS.
-d'organiser les différentes règles de la société.
-de servir de preuve pour l'existence de la société.

Dans les statuts doivent figurer des mentions obligatoires:
-le nom des associés.
-la forme juridique.
-l'objet.
-la dénomination.
-le siège social.
-la durée.
-les apports.
-le capital.
-la direction.
Ces statuts ne sont pas très complets (1 page) dans certaines sociétés ces statuts sont de véritables petits livres (50 pages).

B) Les formalités
1) L'immatriculation au RCS

Toutes les entreprises doivent obligatoirement s'inscrire au RCS quelque soit la forme juridique (EI, SA, SARL). C'est le CFE qui se charge des démarches. L'immatriculation sert à identifier l'entreprise, elle se vera attribuer un numéro SIREN (12 chiffres) qui permet d'identifier l'entreprise dans ses rapports avec l'état, les administrations, les collectivités locales etc...

Lorsque l'entreprise comporte plusieurs établissements un numéro SIRET de 14 chiffres sera attribué à chaque établissement.
Un document qu'on appelle le K-Bis atteste de l'immatriculation de l'entreprise.
L'immatriculation a pour principal effet de donner la personnalité juridique à la société. Elle sera donc titulaire de droits et d'obligations.

2) Les mesures de publicité

Le document paru dans le journal est une annonce extraite d'un journal d'annonce légal, cette annonce informe le public de la création d'une société. On y indique les caractéristiques essentielles comme la forme juridique, l'objet, le siège social, le capital social etc...
Une telle annonce est obligatoire.

C) Le rôle des CFE

Les CFE sont des centres qui permettent aux entreprises de remplir un document unique qui servira pour toutes les démarches (inscription aux impôts, aux caisses, immatriculation etc...). Les CFE simplifient considérablement la création d'entreprise car ils s'occupent de toutes les démarches administratives.

D) La personnalité juridique

La personnalité juridique est la reconnaissance à toutes personnes (physiques ou morales) d'avoir des droits et des obligations. Ainsi les personnes morales ont une personnalité juridique avec les mêmes droits et obligations que les personnes physiques. Elles auront donc un patrimoine, peuvent agir en justice, peuvent signer des contrats, peuvent être pénalement responsables etc...